Mercredi 19 mai

Route vers le sud (Nationale 7) : Parc national de l'Isalo

Nous profitons encore un peu de notre home, car la lumière est magnifique sur les rochers dès le lever du soleil.

Lever de soleil sur l'Isalo

Lever du soleil sur l'Isalo

Fleur dans l'Isalo

Fleur dans l'Isalo

Le paysage devient de plus en plus accidenté et luxuriant.

Paysage en terrasses

Paysage en terrasses

Deuxième promenade dans l’Isalo, toujours avec Ferdinand, jusqu’à la Cascade des Nymphes, en longeant une rivière du style « Ninglinspo tropical » (c’est une petite rivière de Belgique, sautillante et cascadante sur les grosses pierres de son lit...). Sur le chemin, observation de plantes et de très beaux oiseaux (le Fodi rouge, entre autres), ainsi qu’un caméléon magnifique, de taille déjà appréciable. Ferdinand nous montre aussi des trous de serpents. La cascade est belle, très haute, mais encaissée dans les rochers (il y fait tellement sombre qu’il est difficile de faire des photos). Au retour, Paul découvre de grosses touffes de Pleurotes (Pleurotus cornucopiae ou un espèce très voisine), qu’il fait goûter à Ferdinand en les cuisinant sur le feu du campement de deux jeunes touristes déjà rencontrés la veille à la Piscine Naturelle. On en parlera longtemps dans les chaumières malgaches : un vazaha qui cuisine en pleine nature des champignons qu’aucun indigène ne connaît et donc ne voudrait manger !

Avec Ferdinand dans l'Isalo

Avec Ferdinand dans l'Isalo

Pleurotes en touffes

Pleurotes en touffes

de Ranohira à Tuléar (Toliara)

On dîne avec notre guide dans un excellent petit resto gasy, puis on prend la route vers Tuléar, en jetant au passage un oeil au magnifique « Relais de la Reine » (à cause d’un rocher qui évoque une reine couronnée assise sur son trône). C’est sans doute le complexe hôtelier le plus luxueux du pays.

Relais de la Reine

Relais de la Reine

La route est impressionnante, surtout à Ilakaka, ville-champignon, construite en pagaille par les chercheurs de saphirs, attirés par l’espoir de gains rapides et faciles. C’est terrible ! Un amas de petites huttes en plein soleil (pas d’arbres !) où habitent des familles entières qui ont quitté leur ville, village et boulot, pour creuser, creuser... On n’ose pas s’y arrêter, comme le conseillent à la fois les guides de voyage et Tô.

Plus loin, c’est le choc des baobabs de Sakahara, qui resteront un grand souvenir...

baobabs de Sakahara

baobabs de Sakahara

Arrêt et nuit à Tuléar, Chez Alain (TB), après un resto de... poissons, évidemment, puisqu’on est à la mer !