Jeudi 3 juin

Route vers l'est (Nationales 2 et 5) : Retour vers Tana

Nous faisons nos courses d'artisanat local au marché de Tamatave : divers paniers, des épices, de la vanille, des sets de table, du parfum ylang-ylang, et surtout un superbe fauteuil en bois de palissandre. On dîne, encore une fois chinois, à la sortie de la ville, dans une « gargote » où comme partout on cuisine au charbon de bois, par terre, sur les petits braseros au charbon de bois, omniprésents.

Il faut prendre, malheureusement, la route du retour, toujours en sens inverse de l’aller, puisque c’est la seule possibilité. Un peu après Tamatave, on traverse des plantations impressionnantes de palmiers qui forment cathédrale. Plus loin, Paul a l’occasion de photographier un resto au nom évocateur : La Girolle. Une autre pancarte est bien plus récurrente – presque autant que Tiko, vita malagasy 😉 - : Jesosy mamonjy indique la présence d’une église et son texte signifie « Jésus sauve ».

Il s'agit d'une secte pentecôtiste fondée en 1965 par le missionnaire Daoud et sa femme Jane Collins, venus des États-Unis; elle est très répandue dans toute l'île. Les côtés de la route montrent parfois des couleurs dignes de la palette d’un artiste peintre.

Un dernier coup d’oeil à la végétation typique que nous allons quitter définitivement, où se mêlent ravinalas, bananiers, oreilles d’éléphant (dès qu’il y a des zones humides) et bambous gracieux dans le soleil couchant.

Végétation
Végétation
Oreille d'éléphant
Oreille d'éléphant
Bambous
Bambous

Arrêt pour souper et dormir à l’hôtel Feon’ Ny Ala du parc d’Andasibe, où il fait froid : c’est vraiment l’hiver ici.